Le fabricant de PC Gateway prévoit de se redévelopper progressivement à l'international et de dépasser le cadre des trois marchés dans lesquels il officie, Royaume-Uni, Japon et Mexique.

Le groupe, selon son vice-président Ed Fisher, vise ainsi l'Europe du Sud, une partie de l'Amérique Latine et de la zone Asie-Pacifique. En Amérique Latine, c'est le Chili qui intéresse particulièrement le fabricant : les attentes des consommateurs y sont en effet similaires à celles que Gateway a observées au Mexique. « Nous pourrions nous appuyer sur les mêmes partenaires, nous cherchons des pays dans lesquels nous serions capables de profiter de l'expérience acquise jusqu'alors » précise Ed Fisher.

Dans la région Asie-Pacifique, le groupe est focalisé sur la Corée du Sud, Singapour et Taiwan. Fisher confie qu'il n'y envisage pas d'expansion galopante, mais plutôt une implantation méthodique.

Depuis 18 mois Gateway a changé son image, abandonnant une incursion jugée peu judicieuse dans l'électronique grand public pour revenir à son coeur de métier : vendeur de PC. Selon les analystes, dont IDC et Gartner, Gateway se place dans les dix premiers vendeurs de PC au monde. La marque a abandonné son modèle de ventes directes pour faire distribuer ses produits par un réseau de revendeurs aux Etats-Unis et au Canada. Dans le reste du monde, Gateway s'appuie uniquement sur un ensemble de partenaires.

Nouveauté chez Gateway : le fabricant envisage d'avoir pignon sur rue dans certains pays, comme c'est déjà le cas au Royaume-Uni et au Japon. « Nous sommes persuadés qu'il faut localiser notre activité », explique Fisher. « En Italie, en France ou en Espagne, nos clients attendent de pouvoir nous trouver en allant dans la rue ».